Une revue conjointe des projets financés par des fonds extérieurs au ministère de l’Éducation de base a été le sujet de discussion du mercredi 17 juin 2025 à l’hôtel Falaise. Ces deux journées, qui se sont déroulées en séances plénières et en ateliers, avaient pour objectif de réunir les différents acteurs financiers du sous-secteur de l’éducation de base afin de suivre les financements passés et actuels, d’évaluer les résultats et de convenir d’une feuille de route consensuelle permettant une reddition de comptes rigoureuse sur l’utilisation des ressources.
Cette cérémonie solennelle a été présidée par le ministre de l’Éducation de base, le professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa. Il était entouré de nombreux hauts responsables, partenaires institutionnels, techniques et financiers du secteur de l’éducation et d’organisations de la société civile. Étaient notamment présents : le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation de base, le Dr Asheri Kilo VIvian, la représentante de l’UNICEF au Cameroun, Mme Nadine PERRAULT, et bien d’autres. Après deux présentations techniques de la Directrice de la Division de la Planification, des Projets et de la Coopération, Mme Elobo Lisette, portant sur la transformation et la résilience du système éducatif camerounais, et celle du représentant de l’UNICEF sur la mobilisation de financements extérieurs pour soutenir les priorités éducatives du Cameroun, le Ministre a pris la parole pour ouvrir cette cérémonie. Dans son discours, il a exprimé la satisfaction et la profonde gratitude du gouvernement pour tout ce que les acteurs mettent en œuvre pour promouvoir le développement en général et l’éducation, en particulier au Cameroun. Il s’est réjoui de la participation de tous à la maximisation et à la gestion efficaces des ressources, pleinement utilisées pour atteindre les priorités nationales. Il a ensuite passé en revue les contributions des différents partenaires pour promouvoir l’éducation de base, notamment au niveau du développement préscolaire et de l’enseignement primaire. Tout cela se traduit par le nombre important d’écoles construites et réhabilitées, le recrutement et la formation des enseignants, la création de cantines scolaires, entre autres. Il a dénoncé la récente politique de restriction des appuis financiers extérieurs de certains pays et a appelé tous les acteurs, tant internationaux, institutionnels que locaux, à collaborer au renforcement et à la gestion de ces ressources afin d’améliorer le système éducatif au Cameroun.






